exercices corriges à courant continu pdf (ESA-TEMI) plus de 20 exercices

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courant continu



série 1

série 3







4 Démarrage par gradateur de tension
Le gradateur est un convertisseur qui permet de transformer une source de tension sinusoïdale alternative de valeur efficace fixe en une tension alternative de valeur efficace variable de même fréquence.

II-2-4-1 Principe de fonctionnement et couplage:
Le gradateur se comporte comme un interrupteur. Il permet d’établir ou d’interrompre la liaison entre la source de tension et le récepteur. La tension aux bornes du récepteur évolue en fonction de la commande de l’interrupteur. Le réglage de l’intensité du courant débité par la source permet de moduler l’énergie absorbée par le récepteur.

L’interrupteur qui constitue le gradateur est composé de 2 thyristors montés tête-bêche ou d’un triac. Cet étage de puissance est associé à une « électronique» de commande permettant de faire varier l’angle d’amorçage α des thyristors.
Le moteur asynchrone triphasé est alimenté par l’intermédiaire d’un gradateur qui provoque la monté progressive de la tension.
On peut réduire l’intensité de démarrage à une valeur précise en agissant sur l’angle de commande des thyristors.
Pour limiter l’appel de courant au démarrage, on réduit la tension efficace ce qui limite le couple moteur au démarrage. On doit donc s’assurer en permanence que le couple de démarrage soit supérieur au couple résistant du système à entraîner

II-2-4-2 Avantages et inconvénients.
II-3 Comparaison des différents modes de démarrage.
II-4 Appareilles de protection.
II-4-1  Le Fusible
Un fusible est un composant conducteur d'électricité qui accepté de laisser passer un courant jusqu'à une certaine valeur, sans fondre. Au delà de cette valeur de courant limite, il fond et empêche ainsi le courant de continuer sur sa lancée. On l'utilise pour protéger un équipement ou pour protéger une ligne d'alimentation (câble électrique) contre des surintensités, qui peuvent provoquer un échauffement important, voir un incendie. Une surintensité peut tout aussi bien provenir d'une surtension, que d'un défaut d'un composant dans une électronique quelconque. Un court-circuit est une cause fréquente de surintensité (court-circuit en sortie d'une alimentation ou en sortie HP d'un amplificateur BF, par exemple).
On connait bien, au moins pour les avoir vus au moins une fois dans sa vie, les fusibles archi-connus de type 5x20 (diamètre 5 mm et longueur 20 mm), largement utilisés dans les appareils électroniques, ou ceux de type 10x38 utilisés dans les anciennes installations électriques individuelles (les fameux 10A, 16A ou 20A).
Mais on connait peut-être un peu moins bien les autres types de fusibles. Cette page passe en revue quelques types de cette grande famille de composants.
II-4-2 Le sectionneur
Le sectionneur est un appareil électromécanique permettant de séparer, de façon visible, un circuit électrique en aval de son alimentation et qui assure en position ouverte une distance de sectionnement satisfaisante électriquement.
Le principe mécanique est d'ouvrir un circuit électrique, afin d'isoler une partie de l'installation raccordée en aval du sectionneur.
En conséquence, le sectionneur, à la différence du disjoncteur, n'a pas de pouvoir de coupure, ni de fermeture. Il est impératif d'arrêter l'équipement aval pour éviter une ouverture en charge. Dans le cas contraire de graves brûlures pourraient être provoquées, liées à un arc électrique provoqué par l'ouverture.
Le sectionneur pour satisfaire aux normes en vigueur doit pouvoir être condamné en position ouverte.

II-4-3 Le disjoncteur
Le disjoncteur est un appareil électromagnétique capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants dans des conditions normales, mais surtout dans celles dites ”anormales”, c’est-à-dire :
- surcharge,
- court-circuit.
Il s’ouvre alors automatiquement. Après élimination du défaut, il suffit de le réarmer par une action manuelle sur la manette.
Le rôle principal assigné à un disjoncteur est de protéger l’installation électrique, et les conducteurs situés en aval, contre les conditions anormales de fonctionnement : les surcharges et les courts-circuits. Pour assurer efficacement cette fonction, le déclencheur du disjoncteur doit prendre en compte l’évolution des récepteurs.
Celle-ci se caractérise par :
·        une «pollution» accrue en harmoniques.
Le développement de l’électronique de puissance, donc des charges non linéaires : machines de traitement de l’information, redresseurs, gradateurs, hacheurs... et l’évolution de la technologie des récepteurs - lampes à décharges, lampes fluorescentes..., ont augmenté l’intensité des courants harmoniques dans les réseaux de distribution.
·      des courants «impulsionnels » plus fréquents dus aux charges classiques et nouvelles générant des courants d’appel importants :
- condensateurs pour la compensation du cos j (dont la valeur de référence a augmenté), transformateurs BT/BT,
- mais aussi redresseurs avec condensateurs en tête de plus en plus répandus (lampes à starter électronique, ordinateurs…).
·        des récepteurs commandés suivant  des «cycles».
L’automatisation plus poussée entraîne des manœuvres plus répétitives de récepteurs tels que moteurs de procès, robots de production, régulations thermiques par trains d’ondes...
En parallèle à cette évolution, l’exigence d’une meilleure continuité de service s’est accrue ; ainsi :
·      pour éviter les manques de tension, améliorer la continuité de service implique d’installer des sources de remplacement telles que les Groupes
Electrogènes (GE). Celles-ci ont des caractéristiques particulières que la protection devra intégrer ; par exemple, impédance de source plus élevée ce qui augmente les perturbations dues aux courants harmoniques et réduit aussi la valeur des courants de défaut, donc modifie la valeur du réglage des protections.
·        pour éviter les déclenchements intempestifs, afin d’atteindre les exigences de sécurité et de confort dans le tertiaire, et les coûts liés aux interruptions de courant dans l’industrie, il est fondamental de ne déclencher que si le risque est réel.


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